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Les croix de nos villages

Le mot “calvaire” vient du latin “calvarium", traduction de l’araméen “Golgotha”, voulant dire : Lieu du crâne.
Croix ou calvaires ? On peut s’y méprendre. Sur les routes de nos campagnes, elles sont nombreuses à se dresser sur les carrefours et chemins. Ces croix de pierre, monolithiques qui portent un Christ crucifié ou glorieux ou une Vierge protectrice, sont souvent l’objet de dévotion de la part des passants qui y déposent simple bouquet de fleurs ou bougie à la flamme vacillante.
La croix de chemin est un symbole religieux catholique très répandu du XVI e siècle à nos jours. Elles sont dues à la volonté publique des communautés ou celle privée des familles.

Installées principalement à la croisée des chemins, d’un hameau… de lieux parfois entourés de mystères, -on pensait que sorciers et diables venaient y célébrer le sabbat-, les croix de pierre servaient à conjurer le mauvais sort et les effets maléfiques.
Elles servaient aussi de repères à une époque où le voyage était synonyme d’aventure.
Le calvaire rappelle alors divers évènements : une fête pour la paroisse, un temps de prière (Fête Dieu), un lieu de rassemblement pour fêter les vendanges ou la récolte du blé. Ils jouent aussi le rôle de poteau indicateur, signalant depuis un endroit plat, l’approche d’un carrefour. Ils peuvent aussi, commémorer un triste évènement, tel un accident.
Aujourd’hui, ces monuments continuent de nous interpeller. Symbolique oblige : ils invitent souvent à ne pas se tromper de route et à faire le bon choix.
Voici les croix qui ornent notre territoire.
Merci à Solange Gaudin de les avoir répertoriées et photographiées.