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Frelons asiatiques, Chenilles processionnaires et Ragondins

LE FRELON ASIATIQUE

La commune a décidé de mener une campagne de piégeage des futures reines de frelons asiatiques.
L’intérêt du piégeage des fondatrices au printemps est de permettre la capture d’un grand nombre de femelles fécondées capables de construire et développer un nid.
Le piégeage des fondatrices permet d’éviter les fortes prédations observées en début d’été-début d’automne .
La collectivité a acheté 35 pièges qui vont être répartis sur l’ensemble de la commune.
Un référent volontaire par piège est désigné pour poser , gérer et enlever le piège selon un même protocole.

Arrivé accidentellement dans le sud-ouest de la France au début des années 2000, le frelon asiatique a commencé à coloniser le Morbihan au cours de l’année 2011. Depuis 2014, l’ensemble du département est concerné par l’espèce.
Depuis 2015, un Comité de Pilotage Frelon Asiatique à l’échelle départementale s’est organisé en s’appuyant notamment sur des référents communaux. Il est animé par la FDGDON https://fredon.fr/bretagne/fdgdon/f...

Si vous découvrez un nid, n’essayez pas de le détruire vous-même. Faites appel à Alain BUREL, conseiller municipal - 06 71 09 20 11, référent Frelon Asiatique pour Saint Brieuc de Mauron, et à une entreprise de désinsectisation.

Cliquez sur les icônes ci-dessous pour avoir des informations pratiques (quels types de pièges), la liste des désinsectiseurs et les tarifs 2023

LES CHENILLES PROCESSIONNAIRES

Deux types de chenilles processionnaires sont présents en Morbihan : LA PROCESSIONNAIRE DU PIN ET LA PROCESSIONAIRE DU CHENE
La chenille processionnaire est connue pour son mode de déplacement en file indienne.
Ses « soies » (sortes de poils) sont extrêmement urticants et entraînent de graves réactions allergies. Il est donc important d’être vigilant lorsque l’on se trouve sur l’herbe, à proximité d’un cocon ou directement en présence d’une procession de chenilles.

Si vous avez chez vous des chenilles processionnaires un certain nombre de précautions doivent être respectées.
• Se munir de gants, de bottes et de vêtements couvrants, voire même d’un masque sur la bouche et le nez.
• Ne pas s’approcher d’une procession de chenilles.
• En présence d’un nid, vide ou non, ne pas chercher à le détruire et prendre conseil auprès d’un professionnel.
• En cas de doute, ne pas secouer pas les branches, ni remuer le sol. Et ne pas consommer les fruits se trouvant éventuellement en-dessous.
• Ne pas laisser ses animaux de compagnie se promener dans une zone potentiellement envahie.

Il est conseillé de faire appel à une entreprise de désinsectisation qui saura vous indiquer la meilleure procédure à suivre pour se débarrasser de ces hôtes indésirables

LES RAGONDINS

Originaire du continent américain, le ragondin a été introduit en Europe au 19ème siècle pour sa fourrure. Echappé des élevages ou relâché volontairement, aucune mesure n’a été prise à temps pour endiguer sa prolifération. Cette espèce adaptable et dépourvue de réels prédateurs naturels, a colonisé quasiment tout le territoire et il est trop tard pour enrayer leur reproduction : il faut accepter leur présence. La régulation est possible, mais coûteuse, et ne se justifie que lorsque les densités de population provoquent localement des dégâts. À l’inverse, lorsque les densités sont faibles, le ragondin peut jouer un rôle positif dans l’entretien de la végétation des marais (roseaux, lentilles d’eau) et leurs dégâts peuvent être rendus supportables.

Sur notre commune, la multiplication de leurs terriers accélère l’érosion des berges de nos lagunes et contribue à l’envasement des cours d’eau. Ces rongeurs provoquent également des dégâts sur les parcelles agricoles riveraines des cours d’eau et font une consommation excessive de plantes aquatiques privant ainsi les espèces animales indigènes du couvert nécessaire à leur tranquillité et à leur reproduction. On constate aussi un piétinement et dérangement des nids d’oiseaux aquatiques.

La lutte chimique est interdite dans le Morbihan car elle ne sélectionne pas ses victimes. Les anticoagulants, comme la bromadiolone et la chlorophacinone, touchent sans distinction tous les mammifères : la faune sauvage, protégée ou non, les animaux domestiques, et même parfois l’homme.
C’est la raison pour laquelle le piégeage est sans conteste la meilleure alternative au poison. Il faut bien préciser que seul le piège cage est utilisé, car il ne risque pas d’occasionner la destruction accidentelle d’espèces non visées
Une fois le ragondin piégé, élimination de l’animal intervient rapidement. Le piège doit être visité chaque jour par les piégeurs.
En cas de capture accidentelle d’animaux autres que le ragondin ceux-ci sont immédiatement relâchés.

A Saint Brieuc de Mauron, il a été constaté que les cages déposées par les piégeurs sont souvent rendues inutilisables. Alors, nous posons une simple question : lorsque les cages ne peuvent plus faire leur office, comment réguler la population des ragondins ? Comment préserver la biodiversité de nos cours d’eau et le bon état de nos lagunes ? Rappelons que la dégradation des berges des lagunes entraine un coût supplémentaire pour la collectivité, donc au final pour chaque foyer briochin.

Nos piégeurs sont : Hervé GROSEIL, Roger MARTIN, Alain BUREL et Yannick PELLERIN. Ils sont enregistrés auprès de la FDGDON https://fredon.fr/bretagne/fdgdon/f... avec qui nous avons conclu une convention pour 3 ans, sous la responsabilité de Pierre GUILLARD, conseiller municipal – 06 77 61 19 81

LES TAUPES